Spring Boot 4 : ce qui change – et pourquoi ça devrait vous faire sourire

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Root
il y a 28 jours
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il y a 28 jours
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Par un fan de café bien corsé et de code bien net
Imaginez : vous êtes en train de construire votre API, tout roule. Vous codez dans votre IDE préféré, vous déployez sur un cluster Kubernetes, vos métriques s'affolent (dans le bon sens), les tests passent et… boom : vous découvrez que Spring Boot 4 est là, avec des nouveautés qui rendent votre code plus léger, plus rapide à démarrer, plus sécurisé, et… plus "moderne".
Oui, Spring Boot 4 est (presque) là, et il ne se contente pas d'un simple lifting cosmétique : il redéfinit quelques fondamentaux. Si vous en avez marre d'attendre que la JVM se réveille, que votre application remplisse sa mémoire ou de bricoler des configurations obscures, vous allez aimer ce qui suit.
Cet article passe en revue les meilleures nouveautés de SB4, ce qui change (attention aux migrations), et comment profiter de tout ça, sans se prendre la tête — voire avec un petit sourire (et pourquoi pas un café à la main).
Voici les principales nouveautés de Spring Boot 4 (et de Spring Framework 7, sur lequel il repose).
Java 17 minimum requis — Java 21 ou Java 25 recommandé pour profiter des nouvelles capacités (virtual threads, etc.)
On travaille avec des versions modernes de Java — c'est une promesse de meilleures performances et compatibilité avec les fonctionnalités récentes du langage.
Alignement sur Jakarta EE 11 (Servlet 6.1, JPA 3.2, Bean Validation 3.1)
Les anciennes API javax.* sont remplacées ou déplacées ; c'est le tournant "Java-EE moderne".
Prise en charge de Kotlin 2.2+
Pour les développeurs Kotlin, de nouvelles fonctionnalités de langage, coroutine et meilleure intégration.
Améliorations de la compilation Ahead Of Time (AOT) pour les images natives (GraalVM), en lien avec la version GraalVM recommandée (24)
Cela accélère le build, réduit la mémoire de démarrage et rend les conteneurs et workloads serverless plus légers.
Modularisation du framework Spring Boot — les auto-configurations & starters sont désormais découplés en modules plus petits plutôt qu'un mastodonte monolithique
Moins de dépendances inutiles, démarrage plus rapide, plus de clarté pour les futures évolutions et la maintenabilité.
Adoption de Micrometer 2 et intégration native (starter) pour OpenTelemetry
Vos métriques, traces et journaux deviennent "cloud-friendly" plus facilement.
Amélioration du reporting de santé SSL — par exemple une alerte quand un certificat expire bientôt est mieux signalée
Moins de surprises en production — votre certificat SSL ne va pas tomber en rade sans que vous le sachiez.
Support intégré pour versionner une API via l'annotation @RequestMapping(version = "x") etc.
Pour les architectes de microservices, ça simplifie la gestion des versions d'API dans votre contrôleur REST.
Résilience intégrée via Spring Framework 7 : annotations comme @Retryable, @ConcurrencyLimit, et @EnableResilientMethods
L'erreur réseau ? Le service en surcharge ? Un petit retry ou limitation de concurrence sans bibliothèque externe — c'est dans le core désormais.
Nouveau JmsClient fluide (inspiré de JdbcClient et RestClient) pour la messagerie (JMS)
Plus moderne, plus lisible, plus fluide pour interagir avec des systèmes JMS que l'approche "ancienne école".
Unification des conversions de message HTTP (HttpMessageConverters unifié et configuration centralisée)
Cela rend la configuration (sérialisation, désérialisation, codecs) plus cohérente, moins de duplications.
Jackson 3 devient requis (dans la release M3/milestone) — les anciennes versions ne seront plus supportées. Si votre projet utilise Jackson 2.x, il faudra migrer
Attention aux breaking changes JSON.
Liveness et readiness probes (endpoints) sont désormais activés par défaut dans certaines configurations
Utile pour Kubernetes et conteneurs : votre application sait automatiquement dire quand elle est "prête".
Améliorations sur les indicateurs de santé (MongoDB health indicator par exemple)
Encore un plus pour le monitoring natif et l'observabilité.
D'accord, c'est plein de jolis mots, mais comment cela affecte votre projet actuel — ou vos futurs projets ?
Si vous êtes encore sur Java 11 ou 8 (hum…), il faudra migrer vers au minimum Java 17. Aussi, votre Gradle ou Maven devra être compatible avec les nouveautés (par exemple certaines dépendances ou plugin versions).
@Retryable etc.) pour codifier la robustesse de vos microservicesAvec des changements de version majeure (4.x), attention aux cas limites : tests unitaires, tests d'intégration, tests de performances (démarrage, consommation mémoire).
Bon. Si après tout ça vous êtes tenté de sauter dans Spring Boot 4… félicitations, vous avez bon goût. Mais ce n'est pas (encore) une course de fond frénétique. Voici votre mini-plan d'attaque pour passer sur Spring Boot 4 sans perdre vos cheveux :
Étape 1 : Faites un audit rapide de votre projet. Java version, vos dépendances JSON (Jackson), modules, build tool.
Étape 2 : Construisez une petite branche "test-SB4" ou prototype. Mettez à jour vos dépendances, essayez de démarrer l'appli avec Spring Boot 4-milestone ou release candidate. Mesurez le temps de démarrage, surveillez les metrics et indicateurs de santé.
Étape 3 : Vérifiez l'intégration Kubernetes et conteneurs : readiness et liveness, métriques, logs, probes.
Étape 4 : Commencez progressivement la migration (bout par bout : modules, REST controllers, configuration properties, etc.). Ne faites pas tout en une fois — c'est la voie de la douleur (le café renversé + les bugs nocturnes).
Étape 5 : Documentez vos changements dans votre README et votre équipe. Profitez des nouvelles API (versioning, résilience) au lieu de bricoler des hacks maison.
Bon courage, et n'oubliez pas votre café !